Relaxation, phytothérapie, réflexothérapie… Et si toutes ces disciplines n’en formaient qu’une seule : la naturopathie, qui propose d’améliorer son état général pour rester en bonne santé ? Focus sur cette méthode qui séduit les amoureux de médecine naturelle.
1. La naturopathie : priorité à la nature
La naturopathie, kézako ? Les spécialistes n’ont toujours pas tranché ! Selon certains, son étymologie viendrait de la contraction de deux mots anglais, « nature » et « path« , soit littéralement « chemin de la nature ». Pour d’autres, son origine serait gréco-latine et viendrait des mots « natura » (nature) et « pathos » (pathologie) : « les maux étudiés par la nature ». À vous de choisir la définition qui vous convient le mieux !
Sachez qu’elle est reconnue par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), qui la définit comme « un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques « . L’OMS la reconnaît comme une médecine traditionnelle occidentale, au même titre que la médecine traditionnelle chinoise ou la médecine ayurvédique.
2. Quand le naturopathe exerce plusieurs disciplines en une
Diététique, relaxation, phytothérapie, ostéopathie, hydrothérapie, aromathérapie, réflexologie… La naturopathie, c’est tout cela, et même plus encore ! Selon la nature des maux à soigner, le praticien va en effet puiser dans les nombreuses disciplines qui la composent afin d’exploiter les solutions naturelles proposées par la nature. Ces spécialités peuvent cependant différer d’un praticien à l’autre selon sa propre sensibilité.
3. La naturopathie, une médecine douce
La naturopathie est une médecine dite douce ou encore naturelle. Elle peut ainsi venir compléter la médecine conventionnelle, qui repose sur des principes scientifiquement validés : « l’evidence-based medecine. » N’étant pas un médecin, le naturopathe ne fait pas de diagnostic au sens médical du terme, et ses consultations ne sont pas remboursées par l’assurance maladie. Cependant, de plus en plus de mutuelles proposent de prendre en charge une partie de la séance, consciente des bénéfices de la prévention sur la santé.
4. La médecine préventive, au cœur de la naturopathie
A l’instar de la médecine chinoise et ayurvédique, la naturopathie cherche davantage à éviter que le patient ne tombe malade qu’à le soigner. Comment ? En l’invitant à devenir acteur de sa propre santé, en optimisant son état général par un mode de vie plus sain, et en s’intéressant à la cause plutôt qu’au symptôme lorsqu’un trouble se manifeste.
La naturopathie vise aussi à stimuler les mécanismes d’auto-guérison dans le corps, que le médecin grec Hippocrate appelait » le médecin intérieur » de chacun, capable de trouver la voie de sa propre guérison. Pour atteindre cet objectif, elle s’appuie sur trois principes fondamentaux : une alimentation équilibrée (via des conseils diététiques, des cures saisonnières, etc.), la pratique d’exercices physiques (gymnastiques douces, yoga, stretching, etc.) et une gestion du mental (relaxation, gestion du stress, hygiène relationnelle, thérapies brèves, etc).
5. Considérer l’individu comme un être global
Alors que la médecine conventionnelle envisage l’individu de manière morcelée, la naturopathie l’envisage dans sa globalité. À côté de la dimension physique, elle prend aussi en compte les plans énergétique, émotionnel, mental, spirituel, et socioculturel.